A-t-on coutume de dire que tout ce qui brille n’est pas or. Les images de propagande, favorables à une nouvelle Constitution, distillées ici et là dans ces jours-ci à Macenta ne sont qu’une partie remise du contexte lié au rapport de forces à Macenta, entre pro et opposants à une nouvelle Constitution. Contacté par nos soins, le président du mouvement « ELAZOLAGA ATEBEN », Mamady Onivogui, martèle une autre voix dissidente, différente à celle du soutien à une nouvelle Constitution.
« En tant que jeune soucieux pour la cause de Macenta, nous devons encourager les projets de développement au détriment de la politique ; ils ont fait ça pendant neuf ans, quel est le bilan, c’est une honte pour les 33 préfectures qui ont bénéficié le projet de l’ANAFIC, qui n’est pas un acquis », réagit pour sa part l’opposant à une nouvelle Constitution, Mamady Onivogui.
Et pour les soutiens à une nouvelle Constitution à Macenta, Mamady Onivogui martèle : « parfaitement, je connais ces jeunes, quand tu vois un boy, il faut lui dire où est ton chef, exactement, ce sont les petits de Louceny Camara, de Oyé Guilavogui, de Marie kennet, qui sont au siège du RPG-arc-en ciel à Gbessia (…), ils savent que leur l’intérieur pleure, mais a la face du monde tu ris alors que c’est ce qui est difficile », déplore Mamady Onivogui, faisant allusion aux jeunes se réclamant de Macenta qui soutiennent le projet d’une nouvelle Constitution.
Et de conclure, « que ça soit le temps du président Alpha Condé ou après lui, le mouvement « ELAZOLAGA ATEBEN » est une force sociale pérenne à Macenta, qui domine le terrain. J’ai dit aux chefs des points focaux que nous ne sommes pas contre un parti politique ».
A rappeler, pendant cette fête de Tabaski 2019, nombre sont des cadres de l’Etat qui ont profité rallier leurs préfectures en vue de la promotion d’une nouvelle Constitution.
Aimé Césaire Bah