Guinée – Après la décision du retrait de son accréditation par la Haute Autorité de la Communication (HAC), le correspondant de RFI toujours droit dans ses bottes, insiste sur l’existence de preuves de son reportage, auxquelles il est disposé à les produire à tout moment, et les familles des victimes selon ses dires, « sont prêtes » à venir, notamment dans le cadre de ce que la HAC le reproche dans son reportage du 8 novembre dernier. En réagissant devant certains confrères, Mouctar Bah qualifie la décision de la HAC « d’injustice » et « incompréhensible »…
« C’est l’injustice, c’est incompréhensible. Et je crois que c’est une faute aussi de la part de ceux qui ont pris la décision. Soit elle était préméditée, soit on m’attendait comme on le dit. Parce que J’ai dit selon les proches des témoins. Si on demande de produire les preuves, je l’ai dit à madame Martine Condé, que je peux les produire le jour comme de nuit. Je peux dire aujourd’hui à n’importe qui, même au tribunal, à la justice, je peux produire les preuves, parce que les familles des victimes sont prêtes à venir.
Comme elle m’a insulté, il faut que Dame Martine Condé apprenne la leçon de ne pas insulter les gens, parce qu’elle est là pour nous protéger. Même si on « deconne », elle peut nous appeler pour dire voilà (…) mais j’ai compris de cette décision, la sanction de Mouctar Bah, cette fois-ci elle a était prise y a longtemps. On m’attendait au carrefour comme on le dit. Je le regrette… », dit Mouctar Bah.
Alassane Diop