Tout d’abord, les Guinéens sont déçus par les promesses du 5 septembre 2021 qui ne se sont pas encore concrétisées. Beaucoup pensaient que le pays allait connaître une ère de prospérité. Une attente qui s’est avérée plus utopique que réelle. La reddition des comptes tant vantée est toujours en suspens, faute de preuves. Cela a une seule et unique origine : l’arrivée de novices dans certaines fonctions stratégiques. Comme le dit un adage, le sommet de l’État n’est pas un lieu de stage.
Aujourd’hui, les autorités au pouvoir font face à la réalité du pouvoir. Ce n’est pas aussi facile de gérer un pouvoir qu’on a pris si facilement. Certains ont eu la chance d’appartenir aux fonctions respectives avant d’être démis, et s’en sont sortis sans être poursuivis, pour leur plus grand soulagement.
Quel espoir peut-il encore nous motiver quant à la réussite de cette transition, qui semble de plus en plus incertaine ? Car les théoriciens ont du mal à s’imposer, puisque ce sont eux-mêmes qui ont vendu du rêve aux militaires, alors que l’État doit s’inscrire dans la continuité. Nous voilà de nouveau au pied du mur. Il faut espérer que les dirigeants actuels, guidés par la Providence, sauront sauver le pays, peut-être en organisant des élections.
Lettre du lecteur