À la faveur d’une sortie médiatique chez nos confrères d’Evasion TV, Alhousseiny Makanera Kaké dresse un portrait sombre de la commission électorale nationale indépendante (CENI). L’institution en charge de l’organisation des élections traverse en ce moment une nouvelle crise au sujet de la date des élections législatives, prévue pour le 28 décembre prochain.
« La CENI, telle qu’elle est composée, elle ne peut pas fonctionner harmonieusement. Parce qu’on n’a pas une CENI indépendante, mais on a les commissaires qui constituent le prolongement des partis politiques au sein de la CENI. Si en amont les leaders disent qu’ils ne sont pas d’accord, comment en avale les commissaires peuvent être d’accord ? Mais heureusement la loi qu’eux-mêmes se sont fait à l’Assemblée disposent que les décisions à la plénière sont prises à la majorité simple. A ma connaissance, il y a 17 commissaires, je n’ai entendu que sept qui se sont désolidarisés », affirme Alhousseiny Makanera Kaké.
En plus, Alhousseiny Makanera ne croit pas si l’opposition peut boycotter ces élections.
« Je ne crois pas si l’opposition peut boycotter ces élections. Je vous dis cinq ans d’absence au parlement, je ne crois pas si cette opposition peut se payer ce luxe-là, parce que c’est une affaire de sous (…) », estime Alhousseiny Makanera Kaké.
Dian Bah