Ce samedi 12 octobre 2019, l’arrestation de certains leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a occupé une place importante dans l’agenda de l’assemblée générale hebdomadaire du parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) de Dr Ousmane Kaba. Devant le beau monde du parti, Mohamed Kaba, coordinateur administratif du PADES, qui présidait cette assemblée, a dénoncé, dit-il, les arrestations arbitraires et les intimidations.
« Vous avez vu ce qui est en train de se passer, des arrestations arbitraires, des intimidations partout, mais ça ne va pas déranger, ça ne va pas empêcher, parce que c’est au peuple qu’appartient le pouvoir… c’est le peuple qui est fort, c’est le peuple qui a la force. Je suis sûr que le 14, le peuple va montrer sa force.
J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la déclaration du Premier ministre lorsqu’il a fait la présentation de remise du rapport au chef de l’Etat. Il a dit que tous les intervenants ont manifesté leur attachement à la paix, c’est important qu’on s’attache à la paix. Le maintien de la paix a des préalables, le maintien de la paix exige qu’on soit équitable et qu’on soit juste ; parce que partout il y a l’injustice, on évite la paix. On demande que les intimidations cessent, que des arrestations arbitraires s’arrêtent, parce qu’on ne peut pas faire deux poids, deux mesures…
Lorsqu’il s’agit de manifestation pour le 3e mandat, financée par le pouvoir et autorisée par le pouvoir, il n’y a pas de problème, vous avez vu un peu partout. Mais lorsqu’il s’agit que nous ne sommes pas d’accord, il y a des arrestations, il y a des intimidations, il y a des menaces ; voilà pourquoi on ne peut pas voir une paix dans ces conditions. Si on veut la paix, il faut qu’on soit équitable… Aujourd’hui, le combat qui est en train de se mener, c’est le combat pour la défense de notre démocratie (…), dénonce Mohamed Kaba.
Propos reccueillis par Dian Bah, Césaire