L’opposition togolaise en vent debout demande « l’arrêt du processus électoral » en cours au Togo, qui concerne la tenue des élections législatives, prévue normalement d’ici le 20 décembre 2018, et a manifesté dans la rue au cours de la journée du samedi 03 novembre, protestant contre ce qu’elle appelle d’un « simulacre du processus électoral ».
« Nous ne nous associons pas à ce simulacre de processus électoral », lance un opposant au cours de la manifestation du front citoyen.
Pour le Front Citoyen, « il n’est pas question d’organiser les élections le 20 décembre, car nous avons vu les conditions dans lesquelles le recensement a été fait. Il faut arrêter le processus électoral et repartir sur de nouvelles bases », indique un autre opposant au micron du correspondant du site jeune Afrique.
Selon certaines sources, glanées par alerteur.com, les acteurs opposant au régime de Faure n’entendraient plus écouter le médiateur guinéen Alpha Condé, et ceci malgré l’implication effective de celui-ci dans la crise togolaise aux côtés du président ghanéen, Nana Akufo-Addo, depuis leur premier office au mois de juin 2018. Mais au vu de la situation actuelle, les efforts du président Alpha Condé risquent d’être de l’eau versée.
Alassane Diop