Le concours d’entrée aux écoles professionnelles, niveau supérieur a démarré ce lundi, 03 Septembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national. Il concerne l’Ecole nationale des arts et métiers (ENAM), l‘Ecole nationale d’agriculture et de l’élevage (ENAE) et le Centre de formation professionnel Engins lourds de Boké. Ce sont mille cent candidats qui affrontent ces épreuves dans la zone spéciale de Conakry. D’autres sont dans des centres à l’intérieur du pays.
La nouveauté cette année est l’intérêt grandissant des diplômés d’universités pour ces branches techniques. Un nombre relativement important de ces cadres supérieurs a été enregistré dans les centres. Ce qui réjouit naturellement Sékou 2 Camara, Directeur national du Service des examens du Ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Approchés par notre reporter, certains de ces cadres supérieurs qui postulent à ce concours affirment saisir une seconde chance dans le cadre de l’employabilité où la demande de cadres techniciens est beaucoup plus forte.
En effet, les autorités ont souvent sensibilisé les jeunes bacheliers à ne pas ternir mordicus à leur orientation dans les universités, alors que les diplômes de brevets techniques offrent plus de chance dans la recherche de l’emploi. Surtout à un moment où des secteurs comme les mines sont en pleine expansions avec tout ce que cela comporte comme perspectives en termes de création d’emplois. C’est le cas pour l’agriculture et l’élevage qui sont également en pleine mutation.
Ce regain d’intérêt pour les écoles professionnelles par les diplômés de nos universités donne raison à ces autorités de promouvoir les filières techniques.
Mamadouba Tizo Bangoura pour rtgkoloma.info