Hier, lundi 7 octobre, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a doublé son rythme contre tout changement de Constitution en Guinée. À l’image d’une équipe soudée, les membres du FNDC ne semblent plus s’attacher aux mots – et en appellent à des manifestations à travers tout le pays, le 14 octobre prochain. A la même occasion, le chef de file de l’opposition, également président de l’UFDG, a appelé ses compatriotes, dit-il, à la résistance contre la dictature. (Propos rapportés par Dian Bah).
« Dans ce combat, il n’y a aucun doute, nous sommes avec tous les Guinéens honnêtes, épris de paix, de justice et de démocratie. Nous sommes avec la communauté internationale, certainement, certains comités se sont clairement exprimés contre le changement ou tripatouillage de la Constitution.
Nous sommes soutenus, nous devons résister ; il s’agit de défendre des valeurs auxquelles est particulièrement attaché notre pays. Il y a une mascarade électorale qui se prépare, à travers les législatives pour octroyer à monsieur Alpha Condé la majorité nécessaire à l’adoption de la Constitution par une Assemblée illégitime et illégale.
Notre résistance à la dictature ; la dictature se définit étant la négation du droit. L’on ne doit pas souffrir d’hésitation. Nous ne devons pas accepter d’être intimidés (…) si ce combat demande des sacrifices, nous sommes disposez aller consentir pour que la Guinée vive dans une vraie démocratie, pour qu’il y ait une réconciliation des Guinéens que Alpha Condé s’évertue à diviser (…) », a affirmé Cellou Dalein Diallo.