Il n’est pas essayiste comme l’autre en France. Il a son Doctorat en poche. Il fut pensionnaire un moment du parti la NGR de Abé Sylla. Mais il a sitôt aperçu son talent de celui d’un homme qui pourrait faire balancer les choses politiquement. Arrivé quatrième devant Lansana Kouyaté du PEDN à l’élection présidentielle d’octobre 2015. La plus grande bêtise à ce niveau serait celle de l’éjecter de n’avoir dument assisté à ces consultations annoncées par le président de la République dont les couleurs se veulent inclusives.
Le 4 septembre dernier, le président de la République a appelé de ses vœux pour soumettre la question si de la Constitution aux acteurs sociaux de la vie nationale afin de prendre une bonne orientation du débat. Mais quelque chose a pu changer dans le calendrier des consultations. Il s’agirait pour certains un artifice politique pour diviser l’opposition. Parce que les « grands » partis politique de l’opposition n’ont jusque-là parlé de cet aspect discriminatoire concernant le calendrier de consultations dévoilé par le Premier ministre. Mais chacun semble mener son propre combat. Et Dr Faya Millimono serait cet homme qui aura le dernier mot à dire s’agissant la conduite à tenir prochainement au sein de l’opposition. Qui le sait s’il va se désolidariser de ses pairs quand le moment sera crucial ?
« Dans un pays où les citoyens se disputent l’espace avec des mouches, où les ordures avalent les marchés, où il n’y a pas de routes pour circuler, il n’y a pas d’eau potable ni d’électricité, le débat constitutionnel est-il vraiment une priorité ? Je n’ai pas du tout analysé cette question sous un angle ou sous un autre. Pour moi-même si on prenait aujourd’hui tous les autres partis politiques excepté le Bloc Libéral, si c’est pour parler d’un sujet qui n’intéresse pas le peuple de Guinée, nous ne serions pas offusqués » martèle Faya Millimono chez nos confrères du site africaguinee.com.
Mais derrière cette déclaration, il aurait une amertume non dite contre ses pairs de l’opposition notamment sur la question liée récemment de ses ennuis judicaires sans la solidarité affichée de l’opposition – et le sujet d’une Assemblée nationale dont le mandat a expiré depuis le 12 janvier 2019 où tant bien que mal, les honorables députés de l’opposition excepté Dr Ousmane Kaba, continuent à y siéger. Mais Faya Millimono serait prêt dans un proche avenir piétiné l’élan de tous.
Makoura