Opinion. Faisant cela ne sera pas propre à la Guinée, c’est-à-dire associer les anciennes gloires du football de notre pays à la fédération en vue de donner plus de résultats. La méthode est toujours la meilleure chose pour s’effrayer le chemin du salut dans tous les domaines de la vie nationale, celle consistant à créer ses propres ressources humaines. L’argent, certes, pèse, mais l’expertise serait le meilleur moyen qui puisse amener une situation désespérée vers une circonstance où tout le monde sortira heureux. Cela dit, il faut un moment qu’on arrête, qu’on observe auprès de nous afin de ne plus refaire les mêmes erreurs.
Les Guinéens en ont trop sur le cœur comme chagrin. Tous se sont résolument mis derrière leur tricolore national (Rouge-Jaune-Vert), qui a participé de manière reluisante en matière de préparation aux 32 e coupe d’Afrique des nations en Egypte, dans l’espoir de mieux faire comparativement aux précédentes participations. Mais le choix de l’entraîneur, y compris la manière par laquelle les joueurs ont été sélectionnés, les deux facteurs seraient la conséquence du mauvais envol du Syli National dans cette CAN. C’est l’avis de nombreux connaisseurs du ballon rond.
D’abord, les matchs préparatifs du Syli national avant la compétition se sont soldés d’échec, et pourtant, la fédération guinéenne de football avait tout le temps de dompter l’encadrement du Syli avec l’expertise de certaines gloires de notre football afin d’éviter l’humiliation. Mais ceci n’étant pas fait. Le Syli national est sorti dès la deuxième phase du tournoi, avec une défaite contre l’Algérie qui n’a pas tout mis le peuple à l’aise.
Aujourd’hui, aux yeux de l’opinion publique et de ce qui se dit dans les lieux de fréquentation, ces discours laissent entendre clairement que la fédération du football guinéen a péché. Des cas de rançonnages ont été mis sur la toile, autour notamment de l’entraîneur Paul Put et de certains joueurs, y compris le cas du vice-président de la Féguifoot, Amadou Diaby, a été aussi signalé autour des accointances secrètes du pourcentage de primes qui le lieraient à Paul Put . Qu’elles soient vraies ou fausses, toutes ces révélations ne font pas honneur à la Guinée et à l’image de notre équipe nationale. Il faut arrêter !
Associons les anciennes gloires du Syli au niveau de la Féguifoot
Quelque chose vient de se passer au niveau de l’instance africaine du football. On sait déjà que la confédération africaine du football (CAF) est dans la tempête depuis un moment, notamment à cause de sa gestion – et du fait, elle est mise sous tutelle de la FIFA, qui a dépêché auprès d’elle, Fatma Samoura.
Pour corriger ses erreurs, le président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad a eu le recul solennel de faire embaucher sans même avertir ses pairs, de deux anciennes gloires du football africain : le Camerounais, Samuel Eto’o et l’Ivoirien, Didier Drogba. La nouvelle est tombée jeudi 18 juillet 2019 à la surprise générale des fans du football. Ces deux anciens joueurs africains deviennent ainsi ses collaborateurs directs en vue de chapeauter le fonctionnement actuel de la CAF.
En Guinée, l’heure est grave au niveau de notre fédération du football, en ce qui concerne son management. Et il ne faut plus attendre pour la parfaire. Le ministère des sports doit faire comprendre à la CAF que la situation de la Féguifoot est bancale – et il ne faut plus attendre sans réagir en vue d’un toilettage complet à sa tête.
Alassane Diop