Les fidèles musulmans de Guinée, à l’instar de leurs coreligionnaires du monde, célèbrent la fête de l’Aid El Fitr ce jeudi 13 mai 2021 dans un contexte économique difficile, dû à la crise sanitaire de covid-19 qui génère des conséquences au niveau de la flambée des prix des denrées de premières nécessités.
Mamadou Saidou Diallo, vendeur de poulet à cosa, nous explique pourquoi il y a une différence entre cette année et l’année dernière. « Les prix sont chers cette fois-ci parce qu’il y a la maladie chez nous et aussi les frontières sont fermées, donc on ne peut pas envoyer des poussins en ce moment. Le poulet était vendu à 45 mille francs guinéens avant comme l’année dernière mais cette année tous les prix sont montés et un poulet est vendu aujourd’hui à 65 mille voire même 70 mille fg, ce n’est pas nous mais la situation actuelle du marché est très compliquée. C’est pourquoi nous invitons la population à la patience et nous demandons à l’Etat de s’impliquer beaucoup plus dans l’investissement des fermes dans notre pays pour qu’il ait assez de poulets en ce moment de joie dans notre pays ».
Les citoyens rencontrés sur les lieux abordent dans le même sens et pointent du doigt l’Etat d’être responsable de cette situation.
A rappeler que chaque fête dans notre pays, les citoyens sont souvent victimes de cette hausse des prix dans les marchés, une situation que bon nombre de la population n’arrive pas à comprendre et se pose la question sur les raisons de cette augmentation.
Par Talibé Bah
628 33 37 42