Une présence très allégée, axée sur le contre-terrorisme et l’accompagnement au combat des forces locales : si le président français Emmanuel Macron a renoncé à réduire « dans l’immédiat » les effectifs militaires français au Sahel, il n’en a pas moins tracé les contours d’une stratégie de sortie, à la faveur de renforts européens prêts à partager le fardeau. Le chef de l’État participait, en visioconférence depuis Paris, à un sommet G5 Sahel qui a réuni lundi et mardi à N’Djamena cinq pays du Sahel pour dresser un bilan des actions menées depuis le sommet de Pau, dans le sud-ouest de la France, il y a un an. Depuis plusieurs mois, Paris envisageait d’amorcer un retrait dès ce début d’année en rappelant les 600 soldats envoyés en renfort au Sahel l’an dernier.
En dépit des succès tactiques revendiqués, le tableau demeure très sombre au Sahel. Plus de huit ans après le début, dans le nord du Mali, d’une crise sécuritaire qui continue à étendre ses métastases à la sous-région, quasiment pas un jour ne passe au Mali, au Burkina Faso et au Niger sans une attaque. La barre des deux millions de déplacés a été franchie en janvier. LIRE LA SUITE DANS LE POINT