Le premier est arrivé au pouvoir en 2010. Depuis lors, il n’a cessé de dire que le développement de son pays, la Guinée, n’était pas un mérite ; le deuxième, Paul Kagamé, depuis le génocide de 1994 dans son pays, le Rwanda, et qui avait ciblé sa communauté (tutsi), est depuis lors, devenu un « Empereur » à vie. Son pays le Rwanda est devenu le modèle du développement pour tout le continent, en dépit d’ailleurs qu’il ne soit pas gentil vis-à-vis de ses opposants politiques.
« Alpha Condé est très malin », disait un de ses proches. Il en sait comment faire adhérer les Guinéens à son projet, qui ont vécu dans la dure dictature de Sékou Touré, de (1958 à 1984), puis sous le régime militaire du despote Lansana Conté ; il semblerait pour Alpha Condé, le professeur, les Guinéens auraient touché l’essentiel de son pouvoir : le début d’un développement inattendu du secteur énergique, constituant son fer de lance (indépendance énergique sous son régime).
Selon certaines opinions, Alpha Condé compterait faire de la Guinée un modèle de développement en Afrique, un pays où les citoyens bénéficieront les retombées de la croissance économique. Il aurait même posé des actes, allant dans ce sens. Il s’agit une électrification du pays, dont pour l’heure, elle n’en est que (38%), selon une récente tribune du ministre des Finances, Mamadi Camara, parue dans (JA). S’agissant de la couverture énergique du pays.
La seconde cible d’Alpha Condé, serait celle de faire profiter aux Guinéens la répartition équitable des ressources du pays. Pour réaliser cette ambition, il a mis à la disposition de plusieurs groupements d’intérêt économique des fonds pour la promotion de l’esprit d’entreprenariat. Dans ce sens, il aurait misé sur le jeune ministre de la jeunesse et de l’Emploi, Mouctar Diallo.
En ce qui concerne la gouvernance, il aurait trouvé son « homme », qui lui est fidèle à son moindre geste. Dr kassory Fofana, qui a du profil adaptable au développement économique du pays. Un technocrate qui concentre toute son attention contre la déperdition de deniers publics et la lutte contre la corruption.
A ce niveau, il faut s’en dire nettement que la cote de popularité d’Alpha Condé a monté, malgré le regard sans pitié de son opposition politique en matière du « non-respect » de droits de l’homme. La critique de cette opposition guinéenne, il faut le reconnaître, constituerait son talon d’Achille. Depuis qu’il est au pouvoir, l’opposition dénombre de nos jours le nombre des victimes à « 103 », toutes auraient perdu leurs vies « pendant » les manifestations.
A l’approche de la date fatidique de 2020, année à laquelle son deuxième mandat prendra fin, Alpha Condé, quant à lui, concentre toujours son poids sur les résultats énergiques du pays, sans répondre à ses détracteurs, qui l’en veulent pour la continuité de son pouvoir. Le barrage Souapiti, les perspectives, si elles sont bonnes, ce barrage terminera avant 2020. Et si ce projet se réaliserait, sans nul doute, Alpha Condé aura son mot à dire sans ambages aux Guinéens. Et le peuple le suivra certainement!
Ibrahim Deen Touré