C’est une classe souvent oubliée dans la lutte contre la pauvreté, la vie des personnes à mobilité réduite doit d’une certaine manière préoccuper l’Etat. C’est le souhait qu’expriment beaucoup d’entre eux. C’est le cas d’Aliou Bah, citoyen rencontré à Cosa, explique comment il passe son temps à chercher du manger.
« Ces derniers temps, on ne gagne pas de quoi manger. Tout le monde. Il n’y a pas de travail dans le pays. En ce mois de ramadan, même un kg de riz, ni du sucre on a pas reçu de la part de l’Etat. C’est ce qu’on gagne avec les citoyens par exemple 500-1000 fg qu’on achète à manger. C’est très difficile. Donc c’est pour cela nous demandons de l’aide au gouvernement et surtout au président de la république de nous apporter du riz, de l’huile pour pouvoir terminer le mois sain de ramadan dans les bonnes conditions ».
A noter que la pandémie à coronavirus dans notre pays a contribué à la baisse considérable du pouvoir d’achat du guinéen, surtout les personnes handicapées. Le mois de ramadan considéré comme un mois de partage et de pardon reste pour le moment moins visible au près des personnes nécessiteuses.
Talibé Bah