Beaucoup en Guinée croyaient encore que c’était « finie » la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), qui s’oppose au gouvernement depuis des mois, s’agissant pour les enseignants grévistes de voir leur salaire se rehausser à huit millions, une demande que le gouvernement guinéen réfute en bloc, mais néanmoins donnant la possibilité au SLECG, un « couloir de négociation ». Mais pour l’heure, la détente reste un trésor qui tarde à venir. (Décryptage)
Le principal parti d’opposition en Guinée envenime désormais la grève du SLECG
Si le soutien de l’opposition, notamment celle de l’UFDG, avait un caractère latent, mais ces derniers jours ont mis en exergue leur position en filigrane, appelant les citoyens à « rejoindre » la marche du SLCG, (qui est censée se tenir le lundi 7 janvier 2019), selon les organisateurs.
Peau de banane lancée sous les pieds du SLECG
Par la voix d’une des figures de proue de l’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG), l’honorable Fodé Ousou Fofana, qui dans un discours, tenu à l’occasion de l’assemblée générale de son parti, hier samedi, a appelé de manière directe les citoyens à « rejoindre » la marche de l’équipe de Aboubacar Soumah et compagnie. Cet appel est perçu par une certaine opinion comme une « erreur » qui vient à point nommé glisser la peau de banane sous les pieds du SLECG. Mais pour l’heure, au sein de celui-ci, aucune voix ne s’est encore levée pour se désolidariser de cet appel de l’UFDG à soutenir les enseignants grévistes dans leur marche. C’est comme pour dire, qui ne dit mot consent !