Ce mardi 25 juin 2019, voire devant une ruée de journalistes à la maison de la presse de Kipé (Conakry), l’auteur guinéen du monde des lettres, Tierno Monenembo, dont aux compteurs plusieurs romans classiques, en quelque sorte, vient au secours au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) – une structure née d’une situation marquée par la volonté du Parti au pouvoir (Rpg-arc-en-ciel) en vue de soumettre une nouvelle Constitution aux Guinéens. A constaté sur place notre reporter.
Pour Tierno Monenembo, qui se dit être « ravi » de constater que la société civile prenne le devant de la lutte. Précise tout de même que le problème n’est pas politique. Et de marteler que, c’est une question citoyenne.
« Il est grand temps que cette conscience se fasse et avec elle, nous créons une vigilance citoyenne. Si je suis là ce matin, c’est parce que je partage et profondément les principes et les idéaux de ceux qui ont eu l’initiative de créer ce front national pour la défense de la constitution. Je pense en effet que la défense de la constitution n’est pas quelque chose d’important, c’est quelque chose de sacrée… », précise Monenembo.
Pour Tierno Monenembo, c’est dramatique ! Faisant allusion aux forces en présence, s’agissant l’envie du camp présidentiel à s’inscrire du projet du changement constitutionnel : « la constitution garantit la stabilité de l’Etat, donc l’avenir du pays. C’est elle qui garantit la paix civile. Nous avons tous le droit mais aussi le devoir impérieux de la défendre… Nous devons tout faire pour que la Guinée appartienne au seul propriétaire de ce pays qui est le peuple de Guinée…
À rappeler que, le 13 juin 2019, la ville de N’zérékoré (région forestière de la Guinée) a connu des affrontements entre forces de l’ordre et les militants du FNDC, faisant un mort, selon une source hospitalière.
Dian Bah
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