Nous arrivons en douceur, pas loin fin 2019 ; alors que le processus électoral devant permettre la tenue des élections législatives tarde à voir le bout du tunnel. La mouvance présidentielle et l’opposition sont toujours sur un fil d’animosité qui ne dit pas son nom ; en cause, le règlement de litiges nés du scrutin des communales du 4 février 2018, n’a pas encore effacé ses marques. L’Etat, à travers le ministère de l’Intérieur, fait son petit jeu dans l’effectivité en ce qui concerne le fonctionnement réel des communes, au niveau urbain et rural. Mais la crainte qui pourrait essaimer le doute, reste celle pour la tenue du calendrier électoral des législatives avant fin 2019 : sera-t-il maintenu ?
C’est ainsi que le président de la CENI, Me Salif Kébé, fait la réticence sur la question; comme il a fait savoir chez nos confrères du site mosaiquinee.com, « l’allure où vont les choses, je dirai oui, si l’Etat joue son rôle. La CENI est en train de jouer le sien (…) », affirme le président de la CENI ; mais il faut s’en dire que sa sortie serait placée dans la catégorie du doute ; à ne pas tenir pour responsable son institution, la Ceni, au cas où les choses ne passeront pas comme prévues. Bien malin qui y comprend quelque chose !
Outre cette ambivalence du président de la Ceni sur la question ; son propos sous-entend aussi le retard du rôle que devrait jouer l’Etat guinéen en vue de la tenue (à date) des élections législatives ; mais dans tous les cas, la Ceni, quant à elle, a tiré la sonnette d’alarme pour se tirer d’affaire, et en train de s’atteler à mettre ses démembrements en place pour les futures élections législatives avant fin 2019.
Dian Bah pour alerteur.com
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