Comme prévu, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a nommé à sa tête, ce vendredi 12 octobre, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, ont indiqué les délégations rwandaise et française.
Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été nommée secrétaire générale de l’OIF par consensus lors d’une réunion à huis clos au dernier jour du sommet à Erevan, malgré les nombreuses critiques qui pointent du doigt le peu de cas que le Rwanda ferait des droits fondamentaux et de la défense du français.
Il n’y avait pas de suspense : la sortante, la Canadienne d’origine haïtienne Michaëlle Jean, a vu ses minces chances s’envoler avant même le sommet, quand le Canada et le Québec lui ont retiré leur soutien.
Le retour de l’Afrique
L’OIF réunit 84 Etats et gouvernements « ayant le français en partage », dont 26 observateurs et quatre « membres associés », un stade supérieur qui permet de participer à davantage de réunions mais sans cependant octroyer de droit de vote. L’Afrique regroupe 27 des 54 Etats membres ayant droit de vote.
La nomination acquise de Louise Mushikiwabo consacre le retour du continent à la tête de l’Organisation, qui avait toujours été dirigée par des Africains depuis sa création en 1970, et entérine son rôle incontournable de locomotive de la Francophonie.
AFP