Récemment, en République Démocratique du Congo (RDC), où c’était déroulée l’élection présidentielle à la date du 30 décembre 2018, à l’issue de laquelle le fils de l’opposant historique Félix Tshisekedi a été déclaré « vainqueur » du scrutin, remportant avec (38,57%) des voix, contre (34,8%) à celles de Martin Fayulu. Mais la France, à travers son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait mis de sérieux doutes quant aux résultats de l’élection, abondant dans le sens que ces résultats n’étaient pas « conformes » s’agissant de ce qu’ils ont pu « constater » « ici et là ».
Mais le cas algérien lui échappe crescendo !
A l’aube de 2019, l’Algérie fait face à une révolte sociale, mais qui du reste, il faut s’en dire nettement, ressemblerait à une révolution « bolchévique ».
Tous contre le « 5e mandat » d’Abdelaziz Bouteflika, qui malgré lui, dans son siège roulant, a finalement « déposé » sa candidature à travers son directeur de campagne, afin de briquer un nouveau mandat. Du fait, ce qui lui revient au compteur au nombre de cinq galons. Mais la rue algérienne n’en veut pas. Et durant des jours passés les jeunes et les femmes de toutes hiérarchies sociales, s’en mêlent avec répugnance pour parer à cette éventualité. (Hélas !)
Mais le ton qui aura surpris, est celui de la France, le pays des Lumières se contraste derrière une position qui favoriserait éventuellement les autres chefs d’Etat africains à se pérenniser au pouvoir.
« L’Algérie est un pays souverain, et c’est au peuple algérien, et à lui seul, qu’il revient de choisir ses dirigeants et son avenir. C’est au peuple algérien de définir ses aspirations, ce qui implique la transparence et la liberté du processus », a-t-il dit.
« L’Algérie est un pays ami auquel nous sommes rattachés par des liens multiples. Et évidemment ce qui se passe en Algérie a des liens directs et un fort retentissement en France, nous le constatons« , ajoute Jean-Yves Le Drian.
En somme, le message est clair, la France d’Emmanuel Macron choisirait davantage ses amis en Afrique au détriment de la démocratie. Bon vent à ceux qui veulent un 3e ou 4é mandat !
Moussa Diabaté