Le sens commun des guinéens avait tendance à résumer la déclaration de politique générale du gouvernement à la simple digression ouverte par le Premier ministre Kassory Fofana relative à la d’émotion des encombrants physiques. Surtout du fait d’avoir dit qu’il ne sait pas qui a donné l’ordre de casser les maisons. Cette déclaration avait créé du tollé dans l’opinion. À la rescousse, Mamadou Gando Bah, Conseiller technique au ministère de l’Economie et des finances et également auteur de plusieurs ouvrages économiques, dont ‘’les finances publiques’’, était l’invité dans l’émission ‘’Mirador’’ de Fim fm, vendredi 23 avril 2021, pour expliquer en français facile, les principales articulations du discours du Premier ministre Kassory Fofana lors de la déclaration de politique générale du gouvernement.
EXTRAIT – [Au niveau de la déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre a essayé dans un premier temps de ressortir les différentes réalisations qu’il a eues à faire depuis qu’il a été nommé, puisque si vous avez remarqué, tout au début du discours, il a commencé d’abord par remercier le président de la République d’avoir été reconduit.
Donc, il a ressorti les réalisations qu’il a faites en termes de renforcement de la sécurité, en termes de renforcement des mesures économiques et financières et de la relance économique, mais aussi, en termes de lutte contre la maladie à coronavirus. Il a aussi porté l’accent sur les efforts qui ont été fournis par le gouvernement dans le soutien aux activités économiques et sociales mais surtout dans l’accompagnement des mesures sociales.
Dans un second temps, il a fait des projections, des projections qui ont essentiellement porté sur les différentes réformes économiques qui seront mises en place dans les années à venir en termes de mobilisation des ressources mais aussi surtout au niveau de la mobilisation des recettes minières.
Il a aussi projeté les efforts du gouvernement dans le soutien aux pauvres, puisque, en fait, il inscrit les deux années à venir dans le cadre du soutien aux personnes qui sont en extrême pauvreté. D’ailleurs, c’est pourquoi l’accent était plus porté, notamment sur des instruments comme l’ANAFIC, l’ANIES… ; des instruments de soutien aux activités qui peuvent aider les pauvres à sortir de leur pauvreté, c’est un discours certes politique, mais dont le contenu est beaucoup plus économique et budgétaire…].
Propos décryptés par Makoura