Ce sont des actions à la fois ahurissantes et horribles qui consistent à vendre les handicaps physiques des enfants dans les rues au nom de la mendicité .
En parlant de ce sujet,je ressens de la pitié,mais il est temps de dénoncer la pratique pour décourager les protagonistes.
Je prêche pour une société qui respecte des valeurs sociales comme la pitié qui est un sentiment naturel qu’on ne doit utiliser pour duper ou tromper.
L’écrivain Russe Léon Tolstoï disait :《si vous ressentez de la douleur,vous etes vivant,si vous ressentez de la douleur pour des autres,vous êtes humain 》.
C’est dans le cadre de la sauvegarde de cette valeur que l’on sensibilise pour protéger cette couche fragile, afin qu’elle puisse bénéficier de l’attention particulière des autres, nonobstant qu’elle constitue une infraction réprimée dans le code pénal.
C’est bien que l’on accepte que ceux qui sont dans cet état particulier ne representant qu’une poignée de la providence cherchent de quoi subvenir aux besoins élémentaires .
Mais ce qui est inacceptable est que les personnes bien portantes prennent des enfants souffrants d’handicaps ,les
faire asseoir dans les charettes et les vendre comme des marchandises .
Avoir un enfant handicapé ne doit justifier la mendicité des parents .
L’ intégrité physique et morale de ces enfants doivent être respectées ,ce sont aussi leurs droits qui ne doivent être malaxés quelles que soient les raisons .
La personne humaine ne doit pas être exposée par ce qu’elle représente des défauts physiques qui ne sont que d’ordre naturel.
J’invite les nouvelles autorites du pays,son Excellence Monsieur le Président de la transition à s’interresser à cette question d’intérêt capital qui échappe au regard de plusieurs Guinéens .
Constituant des victimes sous silence ,sans attention,ces enfants ne doivent pas être instruments d’escroquerie,ils ont droit à tous les droits reconnus aux autres enfants du monde .
Ceux qui les mettent dans les rues sont-ils leurs véritables parents ?
Cette question trouve tout son pesant d’or .
Leurs parents donnent-ils leur quitus pour qu’on les montre aux passants afin de créer un certain sentiment de pitié,une compassion forcée ?
L’État Guinéen ,les organistions de défense des droits des enfants doivent s’intéresser à cette couche fragile qui,encadrée et orientée ,peut être utile à tout le pays .
Sortons de notre lethargie et aidons ces enfants à trouver des solutions idoines à leurs problèmes afin de leur donner de l’espoir d’obtenir un avenir radieux .
La vertigineuse situation qu’on leur crée est d’avoir leur fait croire qu’ils ne sont utiles que dans l’encrage de la mendicité .
Souleymane Koita
Juriste-écrivain