L’ONG Human Rights Watch a présenté son rapport d’enquête sur
l’exploitation minière dans la région de Boké, ce jeudi 4 octobre
2018, à Conakry. Au cours de cette conférence, la Société Minière de
Boké, l’une des deux sociétés minières qui ont intéressées les
enquêteurs, fait ses preuves dans la préfecture de Boké.
Raison pour laquelle dans ce rapport, de 165 pages, qui comporte
quelques incohérences sur la méthodologie employée par cette ONG,
soulève beaucoup de suspicions notamment, l’ONG HRW dit que, pour une
question de place certaines réponses de certains cadres du Ministère
des Mines et de la Géologie et de certaines entreprises minières, non
pas pu être reporté textuellement, c’est seulement un résumé qui a été
mentionné dans ledit rapport. Alors, faut-il croire à l’expertise de
cette ONG dans le domaine du secteur extractif ?
L’exemple le plus illustratif est que certains hauts cadres et
certaines entreprises ont reçu des questionnaires de 10 pages.
Ceux-ci auraient donnés des réponses de plus de 20 pages comme
réponses, pourtant ces réponses n’apparaissent pas dans ce rapport que
nous avons consulté sur le site de ladite ONG.
Posons-nous la question de savoir quel est le moyen utilisé pour
calculer l’air, dans les sites miniers ? En plus, pourquoi les
victimes se sont mises dans l’anonymat pour dénoncer les maux
dont elles souffrent ?
Dans la vidéo diffusée par M. Jim, nous voyons le Directeur Général
de la SMB, Frederic Bouzigues, s’exprimer en disant qu’il a fallu un
ou deux ans à la SMB pour intégrer ce qu’il appelait » un programme
anti-poussière efficace ». Alors, posons-nous la question de savoir
est-ce la seule réponse qui a été donnée par le DG de la Société
Minière de Boké ? Pourtant, nul n’est censé ignorer que l’extraction
bauxitique requiert des préalables, notamment la dégradation de
l’environnement, l’expropriation et la compensation et aussi
l’indemnisation des populations riveraines
Il faut signaler que dans ce rapport, on se rend compte que le
consortium a augmenté la fréquence de l’arrosage sur les routes, à
travers l’acquisition en 2017 d’une flotte de citernes d’eau chargées
de l’arrosage des pistes. On se rend compte dans ce rapport quand
2017, le consortium a fait plus d’efforts dans le respect des normes
environnementales, et surtout dans la limitation de vitesse chez les
chauffeurs de camion. On voit également que la SMB a revêtue quelques
tronçons de la route minière, notamment à l’approche des ports à
Katougouma et à Dapilon. Elle a également asphaltée un tronçon de
quinze kilomètres de route nationale entre la ville de Boké et le port
de Katougouma.
Dans ce même rapport d’enquête, le Directeur Général de la SMB, a
déclaré que le consortium développe actuellement un système de suivi
de la qualité de l’air intégré à travers un programme renforcé de
gestion environnementale et sociale (le PGES).
L’enquête qui a duré huit mois a concerné le consortium SMB-WAP et la
CBG toutes deux installées dans la préfecture de Boké, elles sont
considérées comme les plus grandes exploratrices de bauxite en
Guinée.
L’arrivée de la SMB a permis de changer l’image de la région de
Boké. Elle a permis à la Guinée de se hisser parmi les pays qui ont
connus une croissance économique en 2017.
Il faut noter que la SMB a recruté le mois de février dernier, le
cabinet Louis Berger pour minimiser les impacts environnementaux du
projet.
i. NDIAYE Nalemamady