(Billet). L’Afrique pourtant elle évolue sur le plan démocratique. Même si l’Occident la regarde encore comme un gamin qui grimpe sur l’arbre. La passation du pouvoir en République Démocratique du Congo est désormais un cas d’école en Afrique. Où certains analystes avaient estimé qu’il allait avoir écoulement du sang. Mais in extrémis, le président sortant, Joseph Kabila a fait preuve d’une grande réserve, de ne pas céder aux tentatives de déstabilisation qui pesaient sur son pays, en termes de menace de sanctions.
Ce jeudi, 24 janvier 2019, les congolais ont procédé à un transfert démocratique et apaisé du pouvoir, entre le président sortant Joseph Kabila et le président élu Félix Tshisekedi. Une cérémonie qui a réuni de nombreux congolais.
La France, quant à elle, avait pris « acte » de la confirmation des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre passé par la Cour constitutionnelle congolaise. Un véritable camouflet pour elle, qui avait estimé au départ, à travers son ministre des Affaires étrangères, Jean Ives Le Drian, qui avait émis des doutes en public sur les résultats de l’élection présidentielle passée en RDC. Estimant que les « chiffres » de la conférence épiscopale du Congo n’ont pas été pris en compte. Qui faisait Martin Fayulu le » vainqueur » du scrutin.
Aujourd’hui le monde entier regarde avec fierté ce transfert démocratique du pouvoir en République Démocratique du Congo, une première dans l’histoire du pays.
Ivonne Kambian