Après s’être confronté à la grande déconvenue en République démocratique du Congo (RDC) concernant sa position sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, à l’issue de laquelle, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Ives Le Drian, n’a pas manqué d’estimer que les résultats annoncés de l’élection présidentielle faisant Félix Tshisekedi président élu ne semblaient pas « conformes » aux résultats. Contre toute attente, dès le 21 mai dernier, le chef de la diplomatie française a effectué un déplacement en RDC pour échanger avec le nouvel homme fort du pays, et en a profité en clair pour saluer « l’alternance » démocratique dans le pays. Un « changement de ton » selon plusieurs observateurs.
Le 28 mai dernier, Jean Ives Le Drian était devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, comme rapporte nos confrères de RFI. L’occasion pour le chef de la diplomatie française de donner son sentiment sur la situation dans plusieurs pays du continent africain, comme en Guinée et au Cameroun, poursuit RFI.
Le cas de la Guinée
Après avoir détaillé en long et en large la situation d’autres pays du continent, le chef de la diplomatie française a tenu la langue de bois en évoquant les velléités de reformes de la constitution en Guinée, comme a fait également mention RFI. Se prononçant ainsi : « Sur la Guinée, oui je sais. Mais je suis en séance publique, donc je ne peux que constater comme vous une situation qui peut être préoccupante », a-t-il indiqué.
Dia Bah (avec RFI)