Les organisations non gouvernementales guinéennes invitent le gouvernement guinéen à participer pour la 6ème reconstitution des ressources du fonds mondial pour l’éradication du VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Ce plaidoyer a été fait ce mardi 1er octobre lors d’une conférence de presse à Conakry.
Ces organisations sont entre autres : Club des amis du monde (CAM), Impact santé Afrique (ISA), Construisons l’Afrique de Demain (CAD), COFEL, CONAJUP-Guinée, SARA POSSAV, ont pris part à cette conférence en guise d’alerte pour que les autorités s’impliquent davantage dans l’éradication de ces maladies.
Le président du Club des amis monde, Aboubacar Sylla, a mis accent entres autres :
« En Guinée, la prévalence de la tuberculose est estimée à 177 pour 100.000 habitants, le 44ème taux le plus élevé au monde. Le pays a signalé 370 cas de tuberculose multi résistance en 2016. Le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile tuant un enfant toutes les deux minutes.
Le fonds mondial et l’initiative du président des États-Unis pour lutter contre le paludisme sont les principaux financeurs de la lutte contre la maladie en Guinée. 13,1millions de moustiquaires imprégnées et des insecticides distribués.
La prévalence parasitaire 15 % et (44% en 2013), surtout plus de 847.163 cas de maladie pris en charge dont 846 décès liés au paludisme signalés.
Le VIH est la première cause mondiale de mortalité précoce chez les femmes âgées de 15 à 49 ans et cause plus de 5% des handicaps chez les adultes âgées de 15 à 49 ans. 39 000 personnes actuellement sous traitement antirétroviral. Il est important de souligner que le taux de prévalence du VIH (population adulte:1,6% et le nombre de personnes vivant avec le VIH) a atteint 120.000 personnes », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « selon le 6èm plan d’investissement pour la reconstitution des ressources 2019 du fonds mondial, le partenariat vise à réunir au moins 14 milliards de dollars, ce qui permettra de sauver 16 millions de vies, de réduire de moitié le taux de mortalité dû au VIH, à la tuberculose et au paludisme et de renforcer les systèmes de santé d’ici 2023 (…) ».
A rappeler qu’en 2016, au compte de la 5ème reconstitution des ressources du fonds mondial, la Guinée n’a pas pu payer sa contribution parmi plus de dix pays africains dont le Bénin a été un des donateurs.
Dian Bah