Les organisations des cliniques privées (ONAMEL), entendu par-là, l’ordre national de la médecine libérale et la fédération et (ACPG), Association des cliniques privées de Guinée, ont animé une conférence de presse ce jeudi 1er août à Conakry. L’Objectif de cette sortie médiatique était de mettre un accent sur la contribution des cliniques privées dans le domaine sanitaire en Guinée, et également, les difficultés rencontrées dans l’exercice de ce métier.
Dans son discours de circonstance, Dr Golé Beavogui, président de la fédération clinique et para clinique évoluant en Guinée, explique : « de nos jour les cliniques privées couvrent 75% des consultations de la communauté à la base, rien que Conakry. C’est la médicine de proximité, d’accès facile.
Force est de reconnaitre que les cliniques privées recensées par les deux organismes offrent de services hautement humanitaire, malgré qu’elles ne sont pas subventionnées par l’Etat et ni par les institutions internationales. Cependant, ces cliniques privées participent au développement du pays à travers l’emploi d’un nombre important des professionnels de la santé et l’amélioration de la santé de la population» a souligné Dr. Gol é Beavogui.
Parlant des objectifs que visent ces deux organismes, il dira ceci : « c’est de fédérer toutes les structures sanitaires privées en Guinée autour des objectifs clés : la FCAPG/ONAMEL, qui font preuve d’union et de solidarité des structures sanitaires privées (SSP) pour accompagner l’Etat guinéen dans ses interventions sanitaires au bénéfice de la communauté à la base ; Prévenir et lutter contre les maladies courante (palu) et des maladies à potentiel épidémique (choléra) ; Favoriser la formation du personnel soignant ; Coordonner et harmoniser la synergie d’action entre les structures sanitaires privées et la haute autorité du ministère de la santé et développer et promouvoir la règlementation des structures sanitaires privées pour une meilleure intégration de la réforme du système sanitaire en Guinée », a-t-il précisé.
Selon lui, les difficultés sont diverses : la première difficulté est liée à un blocus d’obtention de l’agrément ; si vous déposez votre document au niveau du ministère de la santé qui est le ministère tutelle, vous pouvez passer 1ou3 ans avant d’être en possession de ton agrément. Egalement, le nombre de documents à fournir, parce qu’il y a assez de répétition.
Et de conclure, Dr Golé Beavogui martèle : « cette fédération des cliniques privées demande aux autorités en charge du secteur de la santé de leur donner humblement une direction nationale, de valider et de mettre en place de l’ordre national de médecins privés de Guinée (…).
Oumar II Konaté