Comme chaque année, les populations de kissidougou se donnent rendez-vous à Marah au lendemain de la fête de Tabaski. Cette journée du lendemain de la Tabaski est mise à profit pour faire des prières et bénédictions pour le pays et pour consolider le pacte de paix signé au tour de trois pierres dans ce vieux village religieux situé à 5 km du centre-ville.
Autorités, Imams, sages, fils et ressortissants se donnent rendez-vous très tôt le matin pour assister à la lecture plurielle du saint coran, couronné par les « douaws » pour le renforcement de la cohésion sociale et le progrès du pays.
L’occasion est mise à profit par le patriarche de Kissidougou et les autorités de la localité pour rappeler l’historique des trois pierres bâties autour des idéaux de paix et de tolérance pour la consolidation de la paix.
Les festivités se poursuivent par la concrétisation de certains projets de société, comme la construction des infrastructures, le reboisement et des concertations autour des initiatives nouvelles.
En effet, Marah, est un village cosmopolite (un des quartiers périurbains de la préfecture de Kissidougou), composé principalement de kissiens, sarakolés et kourankos. C’est là que fut construite l’une des plus anciennes mosquées de la région forestière.
En marge de cette cérémonie religieuse, des projets de développement initiés sont exécutés et font espérer des populations.
La cérémonie de cette année 2019 a été placée sous l’autorité du nouveau patriarche, El Hadj Boura KEITA accompagné de nombreux fils et filles de Kissidougou, réunis pour la circonstance pour formuler des prières et bénédictions, en cette période particulièrement sensible de la vie de la Nation. Le souhait de voir le Président de la République, le Professeur Alpha CONDE et le Gouvernement de la République réussir ses projets en vue de la prospérité de l’ensemble des populations guinéennes a été formulé, sur fond de lecture du Saint Coran.
Les participants à cette cérémonie grandiose ont exprimé leur grande satisfaction à cette occasion unique annuelle.
Rendez-vous est pris l’année prochaine.
Vivement que les autorités en charge de la culture, de la réconciliation, de la citoyenneté, ainsi que des partenaires au développement s’inspirent de l’exemple de Marah et des trois pierres de paix.
Moussa Nimaga