Le cabinet de formation SGG Sarl a décerné des satisfécits aux jeunes conducteurs de moto-taxi, dimanche 13 juin 2021, notamment sur les modules comme la culture entrepreneuriale, la gestion, formation et création des groupements d’intérêts économiques et l’élaboration du business plan. Et la formation a duré de cinq jours.
C’est une initiative de OIM UNFPA et le PNUD dans le cadre du projet d’appui à l’instrumentation polico-social des jeunes conducteurs de moto taxi en Guinée.
Condé Mamadi est le directeur général du cabinet SGG sarl cabinet de formation des jeunes conducteurs de taxis, souligne les thématiques abordées.
« Nous avons été recrutés par nos partenaires du système des nations unies en tant que structure organisatrice de cette formation de trois modules. Notamment la culture entrepreneuriale, la gestion, la création le fonctionnement des groupements d’intérêts économiques puis l’élaboration du business plan d’affaires pour ces jeunes. Les participants sont au nombre de 235. On a trouvé ces jeunes conducteurs organisés et structurés, c’est ce qui a facilité la mobilisation de tous ce beau monde. À 90% de ces jeunes sont diplômés dans les universités dans les instituts, cela a facilité beaucoup de cette formation. Nos attentes, nous souhaiterions que les 80% de ces jeunes créent les groupements ou des entreprises différents de leurs activités de conduite de moto taxi. Et nous avons tenu l’engagement de leur accompagner », a-t-il souligné.
Présent à cette rencontre, Moussa Condé, conseiller de la ministre de la jeunesse et emploi jeunes, a exprimé sa satisfaction au nom de sa ministre.
« Nous sommes rassurés que la promesse de fleurs n’a trahi celle de fruits, parce que les jeunes eux même sont très contents et conscients, désormais ils doivent faire preuve de plus de responsabilité et d’engagement pour être des modèles pour des autres jeunes, à travers même des projets communautaires qu’ils vont être appuyés. Et le département de la jeunesse et l’emploi des jeunes est vraiment à leur disposition pour leur apporter une contribution pas seulement financière mais techniquement pour qu’ils puissent réussir dans leur projet. Nous même nous sommes convaincus, il ne s’agit pas de donner le poisson à quelqu’un il faut l’apprendre à pêcher. Donc nous avons appris ces jeunes à pêcher et nous sommes réconforté… », s’est-il réjouit.
Par Mamadou Dian bah