Souleymane Koïta est un jeune écrivain dont au compteur un livre pour l’heure, intitulé: « la pitié dans le mortier ». Il écrit souvent de manière intermittence, notamment en situation de l’évolution du contexte sociopolitique de la Guinée ; mais il a une admiration très marquée vers la ville qui lui a vu naître (Siguiri) – dont il ne cesse d’apporter une once d’aide à la jeunesse de sa localité par le biais de l’enseignement. Lisez son cri de cœur qui nous fait parvenir !
« On aurait moins de problèmes à SIGUIRI si chacun renonçait à ses prestiges sociaux, politiques, religieux et administratifs. Il faut dissocier les choses qui n’ont pas les mêmes couleurs et mêmes rôles.
1-Les sages doivent rester dans le périmètre du social en évitant toute forme d’ingérence dans la politique et l’administration. Ils n’ont qu’un pouvoir coutumier qui a ses limites.
2-Les politiques ont pour droit, présenter des candidats aux élections nationales et l’éducation citoyenne de leurs militants, ils doivent participer à l’instauration de la cohésion sociale et au raffermissement de la paix.
3-Les religieux doivent également rester dans le périmètre des règles de la religion dans l’ordre régulier.
4-L’administration publique est l’instance gouvernementale dont la fonction principale est de produire des services. Elle doit être distinguée du social, du culturel et du religieux pour être forte. Les administrations déconcentrées et décentralisées doivent se contenter de leurs attributions. La confusion est à la base de tous nos problèmes qui sont loin d’être résolus. Que chacun fasse ce qu’il peut pour que SIGUIRI soit au rendez-vous ».
Souleymane Koïta