Le président du collectif des jeunes leaders pour la Paix en Guinée (COJELP) s’est exprimé sur la nécessité de la réconciliation nationale en Guinée et l’ambition de la reconstruction des maisons et lieux de cultes qui ont été détruits lors des conflits intercommunautaires survenus à Macenta et N’zérékoré.
Issu de la Diaspora guinéenne aux Etats Unis d’Amérique (Philadelphie) mais en séjour en Guinée depuis plusieurs semaines, le jeune guinéen contractuel aux Nations Unies, président du Collectif des jeunes leaders pour la Paix (COJELP), Guévro Koivogui, estime que la Guinée a enregistré les évènements douloureux et meurtriers dans son histoire.
« Oui la Guinée a besoin de la réconciliation, comme je l’ai dit souvent il faut d’abord apprécier l’initiative du président de la République colonel Mamady Doumbouya des actes qu’il est en train de poser, mais il reste encore beaucoup à faire dans le cadre de la réconciliation. Car la Guinée est aujourd’hui divisée, les propres fils n’arrivent pas à se communiquer, n’arrivent pas à se pardonner pour faciliter cette réconciliation, il faut donner une indépendance totale à la justice guinéenne. »
Et de poursuivre : « Si la Guinée n’avait pas besoin d’une réconciliation, on n’allait jamais voir les conflits inter-communautaires par exemple à N’zérékoré, Macenta, Faranah, ils ont connu des moments difficiles, les moments de manchette, il faut procéder à une journée ou moment de pardon auprès des guinéens. Il y a eu des maisons qui ont été détruites, également les églises et mosquées qui ont été brûlées ; est ce qu’il il sera facile pour ces gens de pardonner, est-ce qu’il sera facile de voir ces auteurs-là aux yeux.
Je félicite le colonel Mamady Doumbouya, qui est venu aujourd’hui qui est en train de poser des actes par exemple le jugement qui est fait à Macenta, il a été tranché les coupables ont condamnés et ceux qui ne sont pas coupables ont été libérés, j’espère que cela peut donner d’effet aux victimes, surtout les personnes qui ont été tuées. Je remercie beaucoup le colonel Mamady Doumbouya et son gouvernement pour cet acte, j’espère que dans le futur la justice sera rendue pour toutes les victimes, notamment le cas du 28 septembre », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de tenir la réconciliation en Guinée.
Poursuivant son intervention, le président du COJELP très attaché aux valeurs de la réconciliation et le pardon en région forestière, le jeune président ambitionne le projet de reconstruction des maisons, mosquées et églises qui ont été saccagées pendant les conflits intercommunautaire de Macenta et N’zérékoré.
« Le chantier est énorme nous allons travailler avec le gouvernement et les institutions, vous savez que aujourd’hui économiquement la Guinée a un tout petit problème dans cette transition, à travers nos efforts auprès des institutions les Nations-Unies et l’Union européenne et des guinéens de bonnes volontés vont tous contribuer j’espère qu’on arrivera à notre fin, parce que ça rentre dans l’intérêt de la Guinée, pour la reconstruction de notre nation, m’interpelle le gouvernement à faire face au département de la réconciliation qu’il faut appuyer, mettre les moyens, et les personnes crédible qui peuvent travailler pour l’intérêt de la réconciliation. »
Pour terminer, Guévro Koivogui président du collectif des jeunes leaders pour la Paix COJELP est revenu sur les activités et démarches ensemble qu’ils ont pu mener depuis son arrivée en Guinée, la terre de ses ancêtres.
« Depuis mon arrivée, nous avons mené des actions, premièrement, l’enregistrement du COJELP au sein des Nations-Unies et l’Union européenne, et nous avons beaucoup félicité par ces deux institutions, nous sommes reconnus désormais. A par cela nous avons pu faire le lancement de notre structure le COJELP, nous avons pu établir un chronogramme des activités allant de 2022 à 2023, nous espérons avoir les financements auprès de ces institutions pour que nous puissions participer à la reconstruction de notre pays au moment de la transition. »
Propos recueillis par Mamadou Dian Bah
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