Le ton est sec et la position est d’autant claire concernant la question liée à une nouvelle Constitution. Le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA), par la voix de son président, Mohamed Chérif Abdallah, a rendu publique une déclaration mardi 1er octobre à Conakry, dans laquelle le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) affiche clairement son opposition contre tout changement constitutionnel – et a aussi rappelé des pillages que les opérateurs économiques ont subis sans être dédommagés.
« L’atmosphère de l’insécurité qui a prévalu par le passé entraînant des pillages sans précèdent au détriment des opérateurs économiques avec des pertes qui se chiffrent à des centaines de milliards de francs guinéens encore non dédommagés.
Au regard de la situation socio-économique actuelle de la Guinée, la priorité doit être portée sur le développement, la réduction de la pauvreté, le soulagement du panier de la ménagère, sécurité, la culture de la paix et de l’unité.
En tant qu’organisation citoyenne, le GOHA s’inscrit dans la logique du refus du changement constitutionnel et tend la main à toute personne physique ou morale pour qu’ensemble cette tentative du changement de la Constitution soit un échec (…) », déclare le président du GOHA, Mohamed Chérif Abdallah.
En dépit de cette déclaration, le Premier ministre Kassory Fofana continue de recevoir différentes entités sociopolitiques et économiques du pays afin de recueillir leurs avis sur la question liée à un changement de Constitution, y compris celle portant sur l’organisation des élections législatives, prévues au 28 décembre prochain.
Makoura