Les membres du comité d’analyse et de recherche syndicale de Guinée ( CARES Guinée) ont débuté la formation, ce lundi 5 septembre 2022 à Conakry. L’objectif selon les organisateurs dudit séminaire est d’outiller les syndicalistes sur la consolidation et la pérennisation du projet et d’acquérir les connaissances sur l’analyse budgétaire.
Le Comité d’analyse et de recherche syndicale de Guinée ( CARES Guinée) est composé des syndicalistes venus des deux centrales syndicales de Guinée, la confédération nationale des travailleurs de Guinée en l’occurrence CNTG, et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG).
Ce séminaire de haut nniveau a pour thème le rôle du CARES Guinée dans la consolidation et la pérennisation du projet, défis et perspectives est présidé par la déléguée générale Belleville qui est l’organisation de la coopération internationale de la confédération Française démocratique du travail (CFDT), en la personne de Mme Elodie, qui a précisé les motifs de son arrivée en Guinée:
« Je suis en Guinée pour participer le premier séminaire national présentiel de la troisième phase pour soutenir l’action syndicale en matière économique et sociale afin de favoriser un travail décent en Afrique de l’ouest, et dans le cadre de ce projet, il y a les CARES qui ont été constitués dans chacun des huits pays du projet dont la Guinée. On débute l’activité qui va ddurer quatre jours. On a commencé à aborder certains points et les enjeux de pérennisation et financière ».
Par ailleurs, depuis la mise en place de CARES Guinée, les membres ont consenti beaucoup d’efforts dans le cadre de la recherche par les membres. Pour madame Elodie Aissi de la confédération Française démocratique du travail, a mis l’accent sur le vrai enjeu qui est de matérialiser les résultats des recherches obtenues:
» CARES Guinée a réalisé différents travaux, c’est des choses intéressantes, c’est des avancées, mais le projet prend du temps pour pouvoir s’ancrer. Un des constats qui a été fait lors de la 2ème phase du projet est que la dynamique de recherche était présente, il y a avait les syndicalistes qui étaient mobilisés, maintenant, il y a un enjeu important qui est de passer de la recherche à l’action, c’est-à-dire que les idées de recherches là, les résultats des travaux de recherche pour pouvoir mener les actions qui puissent améliorer concrètement le quotidien des travailleurs et les populations des pays concernés.
Là au niveau de cette troisième phase, il y a un enjeu important pour la pérennisation et le passage de la recherche à l’action, on va travailler ensemble pour mettre en place des stratégies de plaidoyers sur les sujets. »
Pour sa part, la secrétaire général des enseignants chercheurs de Guinée ( SLECG ) également membre fondateur du CARES Guinée, a tout affiché sa totale satisfaction d’un bon début de séminaire, bien avant de lancer une invite aux responsables des centrales syndicales pour la pérennisation du projet:
« Mes sentiments sont bons, parce que non seulement nous sommes organisateurs de ce séminaire, nous osons croire ça va bien aboutir ce que nous souhaitons. Tout le mouvement syndical s’est mobilisé pour assister à l’ouverture des travaux, tous les secrétaires généraux des centrales étaient là pour nous accompagner.
Les difficultés que nous avons nous tendons vers la fin du projet 2023. Ce qui nous préoccupe c’est comment allez à la consolidation et la pérennisation du projet. Il faudrait que l’engagement des parties prenantes, les centrales syndicales soient une réalité pour ne pas que le projet meurt, il faut l’engagement des centrales par rapport au financement parce que c’est un projet de recherche, partout vous entendez les projets de recherche c’est les déplacements, ça demande les enquêtes de terrain, faire l’état des lieux. Alors il faut un accompagnement financier, il faut qu’il ait une synergie d’actions pour ne pas que le projet meurt, parceque les partenaires vont se retirer, il faut que nos secrétaires généraux accompagnent l’outil CARES Guinée. »
À noter que le séminaire est cofinancé par l’agence française de développement. Le mercredi prochain, la délégation va rencontrer les secrétaires généreux des centrales syndicales pour échanger autour de la pérennisation du projet avant de quitter Conakry.
Mamadou Dian Bah
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