L’élection présidentielle prévue à la date du 18 octobre 2020 s’annonce à la dimension d’une équation difficile pour l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) – qui a entamé la phase d’une large consultation de ses structures à Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays en vue de donner des avis relatifs à la participation ou non du parti au scrutin électoral prochain.
Déjà sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. L’UFDG a boycotté les élections du 22 mars 2020, lesquelles ont permis le changement de l’ancienne Constitution de 2010 et la mise en place d’un nouveau parlement.
Pour nombreux avis, [l’UFDG ne doit pas participer à cette élection]. L’écrivain et très critique à l’égard du régime d’Alpha Condé, Tierno Monénembo, a dans une tribune, mis en garde l’éventuelle participation de l’UFDG à l’élection du 18 octobre 2020. Dans un terme d’alerte, l’écrivain affirme qu’[il faut être fou pour aller à cette élection.]
Pour d’autres avis aussi, [l’éventuelle participation de l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 octobre, signifie de facto que le parti de Cellou Dalein Diallo reconnaît la nouvelle Constitution à laquelle lui-même a combattu.]
Pour l’heure, le sujet défraie la chronique au sein de l’UFDG. Et son issue risque de changer le cours de l’histoire de cette grande formation politique.