POÉSIE : Le Coronavirus (Par Ibrahima Kalil Keita)

Oh Coronavirus ! Oh Covid19 ! Vas-t-en !

Vas-t-en maudit virus, porteur de couronne,

Couronne du mal ! Couronne de la mort !

Couronne du crime et de la dislocation !

Couronne de l’ignominie qui fait du tort !

Couronne de l’isolation et de la désolation.

 

Oh Covid19 virus frivole !

Maudite créature qui survole

Méchamment de l’animal à l’homme !

De l’homme à l’animal ! Quel crime !

 

Comme une lionne affolée et affamée

Qui enfonce ses crocs et ses griffes crochues

Dans la chair ensanglantée de ses victimes,

Covid19 s’infiltre en virus mortels

Dans la bouche et le nez de l’homme

 

Comme une pieuvre trompeusement calme

Qui enfonce ses tentacules fermes

Dans le nez d’un avanturier aquatique

Le Coronavirus, invisible et inodore

S’infiltre dans les orifices respiratoires

Des créatures qui manquent de protection

 

Comme une abeille dans le nectar d’une fleur fanée,

De manière fourbe et instantanée,

Le Covid19, cette créature misérable

Attaque l’homme dans des parties sensibles

Sans vergogne et de manière invisible.

 

Oh ! Maudit virus ! On ne te voit pas !

On ne t’entend pas ! On ne te sent pas !

On ne te touche pas !

Pourtant tu fais mal !

Tu ne pardonne pas !

 

Comme tout gaz, je te sais incolore !

Invisible et inodore !

Tu cours au galop à la vitesse

De l’année-lumière causant la détresse.

 

Oh Covid19 ! Tu ne préviens personne !

Tu n’as peur de personne !

Tu agaces, tu saccages, tu agresses,

Plus l’on est âgé et plein de sagesse,

Plus ton appétit vorace s’intéresse

Et ta haine se nourrit de vieillesse.

 

Oui au respect absolu des mesures barrières :

Lavage régulier des mains à l’eau et au savon ;

Utilisation régulière de solution de clore ;

Port obligatoire de masque sans abandon ;

Distanciation régulière entre les personnes ;

Tousser ou éternuer dans le coude

Ou dans un mouchoir qu’on abandonne ;

Pas de regroupement ni de sortie dans le vide.

 

Oh Corona vorace, virus impudique,

Ton parcours inique et cynique,

A commencé par attaquer le sommet

Pour descendre à la base qui se soumet.

Blanc, Rouge, Noir tout devient vulnerable !

Aucune espèce qui respire n’est respectable.

 

Le sommet, c’est la Chine, l’Amérique,

L’Europe, le Japon, les pays Asiatiques.

La base, c’est l’Afrique et ses belles richesses

Ah ! La pyramide des valeurs se renverse.

Mais sur le chemin de l’existence humaine,

Qui est qui et quelle est la vraie histoire ?

De nos jours, quelle est la vérité propre ?

 

Courons vite vers la vaste nature,

Nature suave pleine de richesses sûres !

Courons vers Madagascar la grande île !

Ici à Beyla et Bordo Kankan, de vastes,

Champs d’artemisia magnifiquent

Dans les pays d’Afrique, des zones utiles

Existent dans nos forêts où guérisseurs

Et chasseurs découvrent plusieurs

Plantes de valeur.

 

Oui, à la prévention ! Oui au remède !

Oui, à la quinine et ses dérivées soignantes !

Oui, à l’artemisia et autres plantes de l’Afrique

Du génie et des certitudes.

 

Toi ! Afrique naturelle où on apprend tout,

Toi ! Europe chimique qui gagne tout,

Faites tout pour échanger dans la différence ! Afrique et monde, contacts en permanence !

Dans ces échanges de façon régulière,

Retenons que L’Afrique est la donnée première.

 

Faranah, le 14 mai 2020                                            

                          IBRAHIMA KALIL KÉÏTA

                          Professeur Écrivain Poète 

                                 Préfet de Faranah

 

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