Mory Kaba Kaba est le président de l’alliance des partis pour la victoire (APAV ) qui compose 18 Partis politiques agréés et qui a récemment participé à la réunion du collectif des partis politiques (CPP).
En effet, le président d’APAV se dit favorable aux débats contradictoires avec ses pairs sur les vrais questions liées au chronogramme et le délai de cette transition.
« J’ai pris part à cette réunion pour la première fois en tant que président de la coalition de l’alliance des partis pour la victoire (APAV). Jai pris par au débat, les choses ont avancé, c’est dans ce cadre que j’ai été demandé à aller signer pour la prochaine réunion au siège du PADES,
relativement à la question électorale.
Vous savez, la vérité n’est pas quelque chose qu’on possède, ce n’est pas à l’apanage d’une personne ou un groupe de personnes, mais la vérité peut seulement sortir a travers un débat contradictoire effectif, participatif et sincère, dépourvu de toute passion.
A cet effet, nous avons une position, nous venons pour discuter les questions qui concernent le pays, mais nous pensons que celles-ci ne doivent pas être basées entre les acteurs seulement sur les questions électorales », a souligné l’homme politique.
Pensant que la Guinée est une nation, une république, le président de la coalition de l’alliance des partis pour la victoire affiche sa position, eestime accorder du temps au président de la transition, colonel mamadi Doumbouya et le CRND.
» Il va falloir impérativement donner du temps au CNRD pour créér une nouvelle Guinée, soulevée sur des bases solides, sur lesquelles nous allons créer une nouvelle Guinée qui pourra répondre aux aspirations du peuple de Guinée.
La position du chronogramme, nous estimons qu’il va falloir donner du temps au CNRD de proposer un calendrier, c’est ce calendrier qui va déterminer la date et le délai de la transition qui sera certainement discuter par les acteurs politiques. Nous estimons qu’il y a beaucoup de questions d’ordre nationale, il s’agit notamment de la répression des délits économiques, imprescriptible, parce que vous savez depuis plusieurs décennies, la Guinée était confrontée au détournement des deniers publics, l’enrichissement personnel, de la délinquesense du service public
à la base, s’il y a eu coup d’état, je pense que le coup d’état n’y aura pas de sens seulement que si vraiment il y a eu la refondation de l’état, qui tiendra en compte à tous ces éléments. »
Et de poursuivre: » Le délai raisonnable de cette transition, par exemple si nous étions à la place du colonel mamadi Doumbouya et le CRND, nous estimons que le délai minimal devrait être au moins trois ans, parcequ’en trois ans selon ce que nous avons comme travail, on pourra non seulement organiser les élections notamment le référendum, les élections locales , législatives et ensuite les élections présidentielles.
Comme je tiens à le dire, en précisant il faudrait que vraiment la classe politique soit assainie, pour qu’elle soit assainie, il faut qu’il est des audits pour qu’on puisse faire en sorte qu’il y ait des candidats soient exampts de tout reproche, de tout détournement de deniers publics dont les cadres se sont longtemps servi dans ce pays, pour que les candidats compétents, compétitifs, hommes et femmes, puissent compétir pour que les guinéens puissent élire le prochain président de la Guinée. »
Pour terminer son intervention, Mory Kaba reste attaché à la tenue des audits en Guinée.
« je ne peux pas faire allusion à une personne. Vous savez les audits c’est la police vous comprenez ce n’est pas les hommes qu’il faut viser, mais je pense que la Guinée est un pays immensément riche, tous les grands économistes sont d’accord s’il y a une bonne gestion de la chose publique, la Guinée peut decoler en un déclic de main. Alors c’est pourquoi, Il est impératif aujourd’hui de questionner le passé, en questionant le passé il faut demander bien ce qui ont géré ou constitué la vie de cette nation ceux qui étaient impliqués dans la gestion de la chose publique pourqu’en fin on puisse savoir qui a fait quoi en Guinée pour que les candidats compétiteurs puissent aller aux élections. »
Mamadou Dian bah
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