Après le centenaire de la conférence internationale du travail qui s’est déroulé au mois de juin 2019 à Genève, l’heure est au compte rendu des travaux de commissions s’agissant des projets obtenus par la Guinée. Ce jeudi 11 juillet 2019, les membres de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) ont donc été devant la presse pour donner de détails sur tout ce qui a été obtenu par leur délégation en faveur de la Guinée.
« Nous sommes allés à Genève, c’est pour travailler. On ne va pas là-bas pour dire on est bien accueilli, il y a le patronat qui est là, parce que le patronat est un employeur, le gouvernement aussi, et les travailleurs qui sont nous les syndicalistes. A la CIT, ce sont les trois parties qui se retrouvent. La CIT c’est pour élaborer et adopter les lois, et quand une loi est adoptée, elle devient une obligation juridique. C’est un parlement du travail du monde. Je vous informe que la Guinée est un pays qui a ratifié plus de recommandations que les USA, parce que notre premier président feu Ahmed Sékou Touré était un syndicaliste (…), a indiqué le numéro 2 de l’USTG, chef de mission à Genève, Mohamed Lamine Camara.
« Avec ces braves femmes qui sont autour de moi, on a tous travaillé dans les commissions. Ce n’est pas pour aller flâner entre les plages et marcher retourner. Les femmes étaient dans les commissions violences et harcèlement faites aux femmes sur le lieu de travail. On ne va pas à Genève pour reconnaître une organisation ; les organisations sont déjà reconnues dans leurs pays respectifs avant qu’il ne soit là. Sur les lieux on voit les gens avec une banderole ou c’est écrit merci « CSI » pour la reconnaissance. Immédiatement nos amis français, italiens et d’autres Africains se sont demandés : qui sont ces gens-là, Ils viennent d’où ? Nous sommes allés leur dire, ce n’est pas ici qu’on cherche la reconnaissance, vous faites honte à notre pays. Voilà pourquoi je les cite : Aboubacar Soumah et Abdoulaye Sow, ont quitté (…) », témoigne Mohamed Lamine Camara, s’agissant les rivalités qui lient entre branches syndicales dont Aboubacar Soumah et Abdoulaye Sow, tous membres de l’autre branche de l’USTG.
Plus loin, présente à cette conférence de presse, Dame Kadiatou Bah, l’autre Secrétaire générale du SLECG, a aussi dit quelques mots.
« En prélude de la conférence internationale du travail, parallèlement, nous faisons des activités du bilan, ces activités du bilan, c’est par rapport aux projets que nous avons depuis (…). Je prends l’exemple sur l’activité, le comité d’analyse et de la recherche syndicale est une activité de l’inter centrale (CNTG-USTG), nous avons pu avoir la 3ème phase du projet, qui doit aller jusqu’en 2022. Il y a aussi un autre projet en vue, c’est par rapport à la couverture maladie, l’assurance maladie universelle des travailleurs (…) », a-t-elle indiqué.
A rappeler que la conférence internationale du travail a été créée en 1919 à Paris (France).
Aime Césaire Bah