Hier mercredi, au cours de la journée « ville morte » lancée par l’opposition républicaine, « deux cas de mort par balles ont été enregistrés », selon des sources hospitalières. Tous des jeunes gens, arrachés à la fleur de l’âge. Un peu tard le soir, le coordonnateur de la cellule de communication de l’UFDG, Ousmane Gaoul Diallo, a réagi dans la presse. En déplorant ces cas de morts, le député uninominal de Goual pointe du doigt les responsables :
«… c’est à 20h et demi qu’on nous annonce des tirs de rafale des bérets rouges stationnés à la station T5. Ces bérets rouges ont fait des tirs à l’aveuglette qui ont causé trois blessés très graves et deux décès. Ça montre que le Premier Ministre n’est pas en synchronisation avec le ministre de sécurité ou de la défense parce que les bérets rouges sont sous l’autorité du Ministre de la Défense… », accuse Ousmane Gaoul Diallo.
Au même moment, les autorités guinéennes jouent la montre au sujet de multiples enquêtes déjà ouvertes et qui attendent encore leur aboutissement concernant ces cas de morts pendant les manifestations de l’opposition républicaine, y compris même ceux qui ont perdu des vies au sein des forces de l’ordre.
Alassane Diop