Par définition, la République selon Wikipédia, « est l’ensemble des biens, des droits, des prérogatives de la puissance publique et des services propres à un État dont la forme de régime politique est la république. Elle est accessible également à tous ses citoyens… », c’est-à-dire chose publique, intérêt général.
Mais à présent, la Guinée sous l’ère Alpha Condé, serait prise au dépourvu des vieux démons, ceux notamment de l’emprise des chefs communautaires, qui par leurs projets sordides, piétinent et étiolent davantage le fondement de l’État guinéen et de notre jeune démocratie.
L’écho de la semaine dernière n’a pas passé inaperçu, au grand Dam du peuple de Guinée, dont une réunion au mode (conférence de Berlin) s’est tenue à « Toumania », précisément dans la préfecture de Dubréka, où les fils et filles de la Basse Guinée s’étaient donné rendez-vous, disent-ils : « dans le cadre de l’orientation de cette partie de la Guinée». Mais le plus choquant a été entendu, venant de la bouche du notable de la localité « basse côtière », en la personne de El Hadj Sekhouna. Qui, de la circonstance, a révélé à l’attention du public : « à Boffa, ce sont les chinois qui ont acheté plusieurs hectares et gare à vous d’y pénétrer, on vous rappellera à l’ordre en vous disant que cet endroit est devenu un territoire chinois. Je le dis ici devant le Premier Ministre Kassory Fofana, il doit interpeller le Gouverneur de région à ce propos. Une fois la zone acquise (parcelles, ndlr), par ces étrangers, l’accès est interdit aux autochtones… » Mais s’agissant de quel chinois ?
Et de cautionner : « Comme je l’ai dit ailleurs, tu peux acheter quelques parcelles et qu’on tolère mais nous ne cautionnerons plus que des gens viennent s’accaparer de plusieurs hectares en Basse-Guinée… »
Et tout ça s’est évidemment passé sous les regards complices des cadres hautement placés de l’Etat dont le Premier ministre Kassory Fofana. Mais en fin de compte, tout porte à croire que la Guinée de 1958 serait en train de s’effondrer peu à peu, à cause des intérêts politiques. Alors il est temps !
Alassane Diop