Le fleuve milo est devenu un passe-temps pour les jeunes filles et garçons, généralement des élèves qui y passent du temps. À chaque 14 février, fête de la Saint-Valentin, c’est une date à laquelle les élèves se retrouvent au fleuve milo pour passer des moments de joie et de rencontres.
Mory Konaté, élève de la 11e année au lycée Almamy Samory Touré de Kankan, habitué du coin, il évoque la raison de sa présence en ces lieux. « Comme on a suivi le cours de français de 08h à 10h, à 10h nous étions sortis et notre professeur de maths n’était pas venu, donc mes amis m’ont dit d’aller à la maison, mais je leur aie dit on a qu’à attendre un peu si le prof de maths ne venait pas mais, il n’est pas venu, mes amis m’ont dit de venir se promener a la place, c’est pourquoi nous sommes venus. »
Les élèves en savent les conséquences du fait de se livrer à la distraction pendant les heures de cours. « Il se peut que ça joue sur nos études mais on n’avait pas de prof donc il était important pour nous de venir se promener, rien d’autre que de se recréer pour s’amuser avec nos amis », a laissé entendre un élève.
Cependant, ces élèves lancent un appel à l’endroit de leurs collègues qui passent leur temps au bord du fleuve pendant les heures d’apprentissage. « Ceux qui ne sont pas dans le même cas que nous, parce que nous, c’est notre prof qui n’est pas venu, je leur conseille de rester et d’attendre leur prof en classe car on peut se distraire mais ce n’est pas la peine de laisser les cours des professeurs derrière eux pour venir se distraire à la plage. Ce n’est pas du tout bien, donc si vous envoyez que je suis là c’est parce que notre professeur de maths n’est pas venu, c’est pourquoi je suis ici. »
Il est important de souligner que ce fleuve est devenu un lieu pour célébrer les anniversaires des élèves des écoles publiques. Une lycéenne interrogée, a confié hors micro qu’elle préfère actuellement la plage aux cours.
Saran Camara
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